Bonjour ou bonsoir.



MON PETIT PLACARD SECRET
. Depuis un bon moment j'avais envie de montrer mes petits dessins et montages imaginés depuis les plus profondes cases excitées et hallucinées de mon esprit. Fantasme avec ou sans "S", selon comme ça vient me titiller... La fessée et quelques de ses multiples satellites en sont les thèmes principaux.

J'espère que vous prendrez plaisir à parcourir ce blog tout en rappelant que celui-ci est STRICTEMENT INTERDIT AUX MINEURS !

Petits trucs



A droite j'ai placé une
TABLE DES
MATIÈRES, elle vous permet de choisir des thèmes à visiter selon vos préférences.


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samedi 21 décembre 2013

DÉBOIRE AVEC MODÉRATION (1)

On raconte toujours le meilleur de nos expériences et pourtant elles ne sont qu’une part du gâteau plus ou moins importante selon les personnes. Pour celles et ceux qui sont en couple et qui vivent ensemble le fantasme, ou celle est ceux qui ont une ou un partenaire régulier, il est évidents que les déboires sont limités, mais pour qui butine de fleurs en fleurs, il y a parfois des plantes qui n’ont pas le parfum de leur parure, qui ont des épines à leur tige ou des carnivores qui vous vous mordent.
Le genre « Déboires » est vaste. Les plus effrayants, lorsqu’on tombe sur des prédateurs ou des irresponsables. Les fâcheux pour les rendez-vous où les protagonistes ne s’accordent pas. Les frustrants quand les fessées sont ratées, décevantes ou sans saveur. Les agaçants quand les lapins se succèdent où qu’il y a tromperie sur le sexe, mais il y a aussi, les moments embarrassants, inattendus, angoissants qui après coup deviennent une risible anecdote.
Justement, question situations loufoques et inopinées, j’en ai quelques unes.

De connaissances en connaissances, je rencontrais dans le milieu de la fessée assez de monde ce qui me permettait d’être rarement en panne. Je ne me fidélisais nullement, j’allais suivant les propositions et mes envies.

C’était dans les années 1982 et 83, j’avais 27 et 28 ans. Un des fesseurs que je rencontrais épisodiquement, habitait dans une région pétillante à deux heures de la capitale. Quand je me déplaçais, c’était pour un week-end.
Il y avait un truc que j’adorais quand il faisait beau ; l’homme m’emmenait par des routes traversant les vignobles dans un petit coin tranquille pour m’administrer une fessée en plein air. Bien entendu, je portais un petit short qui était pour lui comme pour moi la tenue de circonstance. J’ai toujours, certainement par souvenirs et par fétichisme, associé short ou culottes courtes à la fessée.
Mon fesseur garait l’automobile sur un bas coté de la route et par un tracé peu emprunté, nous marchions une quarantaine de minutes jusqu’en haut d’une colline qui offrait en son point culminant un joli panorama sur la campagne et les vignobles. Là-haut se trouvais un gros bosquet d’arbres et puisque je n’étais pas le premier qu’il conduisait en ces lieux pour une fessée, l’homme laissait sur place un tabouret en fer dont les multiples couches de peinture avaient rendu boudiné l’assise et les pieds.
C’était très excitant de marcher vers cet endroit sachant ce qui m’attendait une fois arrivé. Chemin faisant il ne cessait de me titiller par des « Avances plus vite ! » « Tu vas voir ce que tu vas prendre ! » etc.
Question fessée, l’homme était plutôt rude, de me provoquer et m’exciter ainsi me faisait bouillir et m’impatienter de la vigoureuse fessée qu’il me flanquait cul nu en pleine nature. Je peux vous dire que quand on redescendait de la colline, j’avais les fesses piquantes et bien rouges. Rien à redire, quand la fessée était bien préparée, la sévérité me procurait beaucoup de plaisir jusque parfois en jouir.



C’est justement un jour lorsque nous arrivions à la voiture qu’une autre s’est stationnée juste derrière. Rien de bien grave, il me fallait vite m’installer et nous aurions démarré sans même apercevoir le visage de l’autre conducteur.
Mais voilà, tout ne se passe pas comme on l’imagine, car la femme sortant de ce véhicule ne m’était pas du tout une inconnue et m’interpellait. On entend dire souvent que le monde est petit, je l’affirme, il l’est !
Cette dame n’était rien d’autre qu’une proche voisine de la rue où j’habitais. Une veuve très alerte la soixantaine bien tassée que je rencontrais souvent chez la libraire et qui discutait de littérature avec la commerçante et quelques femmes amies, mais les bavardages ne concernaient pas seulement les belles lettres, tous les petits potins étaient également au menu.
Que faisait-elle aussi loin de chez elle ? Elle aurait d’ailleurs pu me poser la même question.
Cette dame était une photographe amatrice et plus précisément dans la macro pour photographier des insectes. D’accord c’est chouette la macro, mais les insectes de la région ne devaient pas être plus intéressants qu’ailleurs, alors pourquoi avait-elle choisi de venir ici ? Moi j’avais une bonne excuse, c’est quand même plus difficile de quêter des fessées que des insectes qui eux, pullulent dans n’importe quel jardin, même ceux de la région Parisienne.
 En tant ordinaire, cette rencontre n’aurait été qu’une agréable ou banale formalité, mais en ce jour, c’était bien différent car le petit short de sport très vintage que je portais était certes sexy, mais très court et ne dissimulait évidement pas toutes les rougeurs de la fessée récemment reçue. A l’arrière, le plus haut de mes cuisses présentait des traces bien visibles et si explicites qu’elles ne pouvaient laisser de doute sur leur provenance.
Pas le temps d’ouvrir la portière, de m’asseoir puis de refermer à son nez. De toute façon cela aurait été pure impolitesse et pas forcement une bonne stratégie. Je me suis collée les fesses sur l’aille de la voiture, j’ai placé mes mains de chaque côté pour camoufler au mieux. J’avais le visage incendié et cela devait se voir.
J’espérais un rapide échange de « bonjour » et quelques banalités sur le beau temps ; que non, la dame très contente de rencontrer un voisin, commençait à me déballer son matériel photographique et m’expliquer la technique de la macro, me montrait son dernier flash annulaire et ses objectifs spéciaux. Moi je restais collé à l’aile de la voiture en hochant la tête faussement admiratif. Mon fesseur qui s’était installé au volant, était spectateur privilégié de mon embarras et se retenait pour ne pas éclater de rire.
Le pire fut quand elle me pria de venir avec elle dans les herbes afin de me faire une démonstration. Mon visage devait passer par toutes les teintes comprises entre le blanc blafard d’un cadavre et le rouge d’un gros coup de soleil, un caméléon en aurait été jaloux. Je ne savais plus quoi faire, si je décollais de mon poste, c’était foutu, les marques qui dépassaient du short ne pouvaient pas passer inaperçues d’autant que ce fesseur m’en avait flanqué une salée. J’ignorais ce que la dame en aurait réellement pensé, mais pour moi il était certain que dans les tous prochains jours je faisais la une des petits potins de la librairie et bien au-delà après. Peut-être même aurait-elle laissé tomber les insectes et imprimer sa pellicule de mon portrait postérieur pour présenter des preuves. Je me voyais déjà rentrer le dimanche soir, vite emballer mes affaires et quitter clandestinement mon studio la nuit pour ne plus jamais remettre les pieds dans ce quartier ou bien me pendre, avec plus de trois mètres de plafond, il y avait largement de quoi. Solution radicale, mais je préférais quand même qu’il en soit autrement. Il était donc hors de question que je bouge d’un seul millimètre, je restais donc incurablement le fessier plaqué à la carrosserie en secouant bêtement la tête de façon négative malgré sa gentille insistance de m’initier quelques minutes à la macro. Inutile de préciser que la dame commençait à s’étonner de mon attitude empêtrée.



 C’est mon fesseur qui m’a sauvé in-extremis de la pire dégringolade dans le puits de la honte. A la fenêtre, il a dit à la dame que nous étions attendus et donc que nous ne pouvions pas nous attarder.


Je ne sais pas ce que la veuve a spéculé, mais plus tard, à chaque fois que je la croisais, me saluant, elle me gratifiait toujours d’un petit sourire énigmatique un brin moqueur. Enfin moi je l’interprétais ainsi parce que j’avais toujours un doute, peut-être qu’en fin de compte, ce n’était rien d’autre qu’un sourire amical.

NOËL 1

Bientôt les petits chaussons au pied du sapin seront garnis en espérant pour toutes et tous que vos souhaits seront au rendez-vous.

Peter Pan m'a envoyé deux dessins de Noël, je le remercie de l'attention et sur ce post je les  publie.

Nous ne sommes pas encore le 25 décembre, si d'aventure des artistes se sentent inspirés, je me ferai un plaisir d'ajouter à ce post leurs œuvres.






Et voilà un envoie d'Ellie. Plein de bonne idées, à vous de bricoler maintenant en évitant de vous taper les doigts avec le marteau, ce n'est pas pratique de manger des huîtres avec une grosse poupée à la main.



Un autre dessin de Peter Pan








lundi 16 décembre 2013

PADDLE

Parmi les nombreux instruments utilisés dans le fantasme de la fessée, il y a le Paddle qui en traduction française veut dire « Rame »
Le nom donné n’est pas un hasard car l’instrument ressemble à une petite rame et peut-être même, à son origine, avant d’être réduite à un instrument de main, des fessées furent administrées avec de vraies pagaies.

C’est surtout aux états unis que le paddle fut utilisé pour la fessée domestique et scolaire.



Pour ce qui est du fantasme de la fessée entre adultes consentants, le paddle est un des accessoires fantasmé et utilisé. L’objet peut être très simple, il est généralement en bois façonné d’un manche prolongé d’une planchette un peu plus large d’une longueur variable.




 L’instrument est parfois percé de trous pour une question d’aérodynamisme. 




Comme tous les instruments relatifs aux fantasmes et au fétichisme, les amatrices et amateurs en fabriquent de personnels en bois plus ou moins précieux et en y ajoutant multiples décorations.





L’efficacité de cet instrument est redoutable et il n’est point besoin d’user de force pour que son impact soit douloureux. Au même titre que tous les instruments utilisé pour la fessée, il est recommandé de s’en servir avec modération, car un paddle manié avec vigueur peut faire très très mal et laisser ses empreintes sur la peau pendant plusieurs jours voir jusqu’à deux semaines dans les cas de sévérité excessive.

Comme les limites sont différentes selon les individus c’est à chacune et chacun de clairement les définir.




Ceci dit, si l’instrument est employé de façon raisonnable en parfait accord avec les souhaits des protagonistes, les amatrices et amateurs y trouvent du plaisir, soit dans l’appréhension, soit dans l’application et c’est bien là le but recherché.

mardi 10 décembre 2013

VHS-HS

VHS

Il y a peu j’ai retrouvé deux petites cassettes de film au format mini DV. Elles avaient filmé quelques uns de mes jeux avec un partenaire qui jouait le rôle de professeur d’Espagnol. Bien piètre élève que je fus car de cette langue je n’ai rien mémorisée, mais qu’importe, c’était au moins un bon prétexte pour que le professeur me punisse parce que tel était le scénario de nos rencontres.
Parfois la caméra était posée sur un pied, d’autre fois un témoin la tenait.
Aujourd’hui,  petit inconvénient de taille, je n’ai plus de caméra pour visionner ce genre de cassettes car j’avais dans l’espoir d’en tirer quelques photos grâce à un convertisseur branché sur mon ordinateur.
Un peu plus tard, un ami m’a prêté le matériel et j’ai pu regarder les films. Déception, les cassettes sont restées longtemps dans une boite dans un placard, les images ont perdues de la netteté et les couleurs ont virées. J’ai tenté d’en extraire quelques vues, mais autant dire que ce n’est pas très propre. Mon idée était d’illustrer sur le blog des fictions ou des témoignages d’expériences, cela changerait un peu des dessins.




J’ai hésité avant de virer ces photos à la corbeille de l’ordinateur, puis j’ai fini par les garder en argumentant qu’au moins, même de mauvaise qualité, elles étaient un témoignage visuel authentique.

Un homme possédait également des films concernant mes jeux, j’avais rencontré ce dernier au cours d’une petite fête organisé chez des fesseurs. Cet homme, jeune à l’époque d’une quarantaine d’années, était grand amateur de films, mais dédaignait, à part quelques uns, ceux du commerce. Il préférait se régaler de scène qu’il savait parfaitement réelles, alors il filmait pour son compte et m’avait demandé si cela me dérangeait pas, de temps en temps, d’enregistrer mes fessées en m’assurant que ces films étaient pour sa collection personnelle et en aucun cas seraient copiés, diffusés ou vendus. Cet homme faisait partie d’un cercle de fesseurs dont certains étaient mes partenaires et ceux là m’assuraient de son honnêteté.

Je dois avouer que l’idée d’être puni devant une caméra m’excitait, comme d’ailleurs tout ce qu’on me proposait de nouveau, je donnais donc mon accord.
Je me souviens de son imposante caméra où on introduisait une grosse cassette VHS et de la batterie qu’il portait en bandoulière quand il n’y avait pas de possibilité d’alimentation électrique directe. A l’époque ce genre de matériel devait coûter un bras. Il fut présent assez souvent et quand ils nous invitaient chez lui pour l’apéritif, il nous montrait ce qu’il avait filmé. L’homme faisait un tri à l’aide un magnétoscope à double cassette, il copiait sur la seconde bande vierge seulement les séquences qui l’intéressaient. Il n’était ni fesseur ni fessé et prenait son plaisir qu’à regarder des scènes de punitions en live ou à l’écran. Ses prises de vue était cadrées serrées pour ne jamais apercevoir le visage du fesseur ou du fessé.




J’avais quelque part son numéro de téléphone, mais fallait-il encore que je remue pas mal de mon bordel pour retrouver les vieux carnets. En tout cas, cette recherche m’a permis de mettre un peu d’ordre (provisoire) dans mon foutoir et j’ai fini par dénicher le numéro.
Le temps a passé depuis notre première rencontre qui doit d’après mes calculs, se situer dans les années 1978 ou 79. Relation qui s’est achevé en 1985.
Cet homme habitait-il au même endroit, n’avait-il pas changé de numéro et était-il encore en vie ? La seule façon de le savoir était de composer le numéro et c’est ce que j’ai fait. Une voix masculine a répondu sans garantie que ce soit bien lui. Ne connaissant que son prénom, je l’ai appelé ainsi. Il fut d’abord étonné et un peu distant et méfiant, mais répondait par l’affirmative. Je me suis alors présenté en relatant quelques souvenirs et lui communiquant la raison de mon appel.
Il y a quelques jours, sur une place devant le café tabac d’une bourgade de banlieue, nous nous sommes retrouvés, l’homme avait beaucoup vieillit et moi aussi d’un identique nombre d’années, parait que c’est logique… Nous n’avons ni l’un ni l’autre longtemps hésité avant de formellement nous reconnaître.




Ouvrant le coffre de son automobile il m’a donné une caisse en carton contenant huit cassettes de 120 minutes étiquetées des dates correspondantes à nos rencontres de l’époque. Toutes les scènes n’étaient pas avec moi et donc il me fallait trier, m’a-t-il prévenu. Il à ajouté que les cassettes étaient vieilles et usées d’avoir été visionnées et que depuis des années, elles étaient remisées dans sa cave.
Nous avons à une table longtemps discuté et surtout bien rigolé en relatant quelques chauds souvenirs ou cocasses anecdotes.

Une fois de retour chez moi, j’ai branché mon vieux magnétoscope sur le convertisseur et j’ai visionné les films. Pour reconnaître les extraits où je figurais, ce ne fut pas trop difficile, mais les images étaient bien plus altérées que celles de mes cassettes mini DV.
Petit pincement au cœur de me voir à l’écran recevoir des fessées en tout genre. Un replay poussiéreux qui m’entraînait vers des années que je ne pourrai plus revivre, mais juste remiser un peu rafraîchies dans ma petite bibliothèque secrète.




Au moment où j’écris ces lignes, je n’ai regardé que deux cassettes et je ne sais ce que je vais pouvoir tirer de ces bandes, les premiers essais sont plutôt médiocres voir désastreux. Les retouches avec un logiciel ne donnent pas grand-chose si ce n’est parfois de faire pire que l’original.
On verra ce qu’il en sera au final et si c’est vraiment de trop mauvaise qualité, je reprends mon crayon et mes feutres pour illustrer les fictions ou les récits de mes petites expériences.


Bon, qu’est-ce qu’il y a à la télé ce soir ?

mardi 3 décembre 2013

MANIERE DE... (1)

Si on met de côté la fessée « Fast-food », il y a dans les relations et les jeux de ce large fantasme plusieurs étapes ; au minimum : un avant, un pendant et un après. Chacune et chacun aura ses préférences ou trouvera dans telle ou telle autre étape des émotions plus fortes et des plaisirs plus subtils. Aujourd’hui, je m’intéresse à l’avant fessée. Il est évident que dans cet avant, il est de multiples passages et j’en ai choisi deux parmi tant d’autres.

Le carnet de punition est un accessoire assez fréquent dans les relations de discipline domestique et bien entendu, du même genre d’accessoire lorsqu’il s’agit d’un carnet de notes dans les jeux dit « scolaires ».

Le carnet n’’est juste qu’un contenant, mais c’est l’importance de ce qui est noté sur les pages qui va engendrer punition ou pas.
Que l’échéance soit inscrite sur un calendrier ou simplement que le carnet soit présenté à la demande, définie un moment particulier.
L’instant où le contenu est disséqué méticuleusement, commenté et agrémenté de remarques plus où moins explicites, est un temps terriblement angoissant.
Rien n’est laissé au hasard et il est peu probable d’échapper à la sanction. Comment l’esprit imagine l’avenir, comment le corps frémis de crainte ou de désir, comment prétexter mille excuses plus ou moins convaincantes ?  C’est un moment de bascule ou rien n’est certain pas plus qu’incertain… Punition il y aura, mais à quel niveau d’intensité ? Contestation il y aura, mais y aura-t-il concertation ? Utilisera-t-elle ou utilisera-t-il un instrument ? Va-t-elle ou va-t-il remettre à plus tard la fessée méritée ?



Le doute est bien la première réponse à toutes ces questions. On ne sait rien parce que la décision n’est pas notre et c’est justement cette ignorance qui donne toute la dimension de ce moment. Il y a dans ces minutes un trouble déconcertant, éprouvant, effrayant et excitant. C’est quelque chose d’impalpable dont le bouillonnement intérieur transperce à peine notre enveloppe. Il y a quelque chose de magique dans cet espace temps qui ne peut être mesuré.







Il y a aussi, parmi les étapes de l’avant fessée, celle où la sanction est établie, mais son exécution promise plus tard à un moment déterminée. C’est terrible de voir les aiguilles de la pendule lentement cliquer les secondes, les minutes et les heures qui approchent chaque fois d’un peu l’échéance.




Terrible certes, mais la fièvre, si elle flambe d’appréhension, elle est aussi  perlée d’envie qui comme la marée, va et vient selon l’émotion qui prend le dessus. Méthode machiavélique qui donne le temps aux sentiments contradictoires de tourbillonner dans la tête sans trouver de terminus. C’est du longuement mijoté pour que le goût du plaisir assaisonne lentement la sauce.

mardi 26 novembre 2013

IL VINT, SAINT, DES CENDRES

Il vint, saint, des cendres

Qu’étais-je ce jour là ? Peut-être un des bibelots de porcelaine sur le buffet.
Ou bien la vieille bougie fichée depuis des années sur le même chandelier.
Qu’importe ce que je fus, de verre, de bois ou de cire, je te voyais.
Du clair à l’obscure, de noir et de blanc aussi tranché qu’un damier.



Posée sur le canapé vêtue de courbes aguichantes, tu l’attendais.
Cambrés, torsadés comme un nu bleu d’Henri Matisse, mais sans le bleu.
Dans l’âtre les cendres étaient froides, tes reins, tes fesses frissonnaient.
Il ne pouvait pas oublier, d’une main fébrile ta lettre écrite d’un aveu.

Une longueur de temps interminable, tes doigts énervés sur ton sexe.
En chaleur tu chuchotais réclamante… Un bruit, un souffle et enfin.
Une lueur entre les chenets, il vint tenant dans la main ton texte.
Il s’approcha l’œil malicieux saupoudré de brillant, il était presque matin.



De sa hotte d’osier, sans papier cadeau il te présentait ton jouet.
Lentement ton ventre à épousé l’assise, tout ton corps à vibré.
 Dans la clarté blanche traversant le givre des vitres, tu te cambrais.
De ta plume tu l’avais sollicité, prié ; l’homme ne pouvait se dérober.

Cheveux en bataille, un peu se pousser pour lui laisser une place.
Sur ces genoux tu t’imposais ; ton séant  pâle en œuvre exposée.
Point de mot, la parole était inutile, le verbe aurait trompé la grâce.
Audacieuse friponne, charmante polissonne, les dés étaient jetés.



Panache souple de cuir, ses doigts étranglaient le bois du manche.
Les lanières ont d’abord caressé ta peau avant de plus fort l’épouser.
Un soupir, presque un gémissement, un petit cri comme une revanche.
Deux demies lunes provocantes à la pleine figée dans un ciel gelé.

En ces nuits d’hiver, le rouge n’est qu’une ombre un peu plus sombre.
L’aquarelle à égaré son arc en ciel pour mouiller du blanc au gris.
En éventail les traits de cuir, il ne veut, tu ne veux compter le nombre.
Tu te loves, te trémousses et glousses du plaisir attendu, du plaisir pris.



A l’entrecuisse, le pli humide, tu trembles, les derniers coups, le cuir s’affole.
Presque le silence, je n’entends plus que ton souffle et battre ton cœur.
Il semble chercher, un siège, un meuble pour y poser le jouet, il rigole.
Entre tes cuisses, il le glisse doucement sans oser plus, juste un peu farceur.



Savais-tu la belle que j’étais là quelque part objet en cette sainte nuit ?

Savais-tu la belle, que voyeur de ton bonheur, en ces lignes j’ai écrit ?

mardi 19 novembre 2013

MERCI MADAME

Je n’ai jamais relaté cette histoire alors que j’ai témoigné de bien d’autres anecdotes. Je ne sais pas trop pourquoi d’ailleurs. J’ai souvent commencé mon histoire de fessé par la suivante ou celle d’après. Je pense que c’est comme la première fille avec qui on fait l’amour, c’est un moment à jamais gravé mais il reste intime et on parle plus des suivantes que de la première. Peut-être parce qu’elle nous parait sacrée. Pour la première vraie rencontre fessée, en ce qui me concerne c’est un peu pareil. Sans doute y a-t-il une certaine pudeur ou peut-être protéger ce trésor dans mon petit coffre à bijoux. Pourquoi aujourd’hui ? Peut-être parce que c’est sur mon blog à moi et que j’aurais l’impression de préserver cette petite histoire dans mon périmètre. J’ai passé du temps à dépoussiérer ce souvenir et tenter de le retraduire comme je l’avais vécu et comme je le ressens encore aujourd’hui. Beaucoup de brouillon pour en arriver à un récit qui n’a pourtant pas la juste dimension de ce moment. Je crois que je n’arriverai pas et donc je vous livre ainsi cette expérience comme suit.



Une fois mon service rendu à la nation, j’étais enfin devenu un homme ; du moins c’est ce qu’on disait à l’époque. Il était grand temps de s’occuper de vivre son fantasme autrement qu’en envoyant la monnaie. De petites revues en petites revues, d’annonces en annonces, j’avais enfin réussi à recevoir une réponse satisfaisante et non marchande. Une fesseuse me donnait rendez-vous dans un café parisien. Imaginez la chance car jusqu’à ce jour, toutes les réponses que j’avais reçues et qui me proposaient la fessée gracieusement, étaient rédigé par des hommes. Ne croyez pas que j’étais sectaire, recevoir la fessée par un homme m’excitait aussi, mais j’hésitais, j’avais l’idée fixe qu’une femme ce serait mieux pour une première vraie expérience.
Ce rendez-vous était avant tout la découverte de l’un et l’autre, il en était convenu ainsi et que cela n’irait peut-être jamais au-delà dans le futur s’il n’y avait pas d’atomes crochus.
J’étais en avance, je m’installais à une table, commandais un café et posait bien en évidence l’officiel des spectacles de la semaine dernière, c’était ainsi que nous avions défini le repérage. Si les jours précédents j’en étais plus qu’émoustillé, le jour J, j’avais grandement perdu de ma superbe. Pour tout dire, j’angoissais, je paniquais et je me demandais ce que j’allais bien pouvoir dire à cette femme quand elle se présenterait. C’est facile d’écrire des bafouilles, mais c’est beaucoup moins aisé de redire les mêmes choses de vive voix. La fessée m’excitait, mais ce fantasme me pesait psychologiquement, je ne l’acceptais que du bout des doigts et cela me rendait très timide, peu sûr de moi, méfiant et très anxieux. Des tas de questions à la con se bousculaient dans ma tête. Vais-je lui plaire ? Que va-t-elle penser ? Est-elle une simple curieuse qui va se pointer juste pour se payer ma tronche ? Ne suis-je pas trop moche ? Est-ce que je suis bien fringué ? Bien coiffés ? Mes ongles propres ? Peut-être que je la connais au boulot ou qu’elle habite près chez moi et qu’elle va tout raconter au voisins, mes potes, ma famille ? Etc. Bref je n’avais pas ma gueule décontractée des grands jours.
Quand un autre officiel des spectacles de la même semaine s’est posé sur la table, je crois qu’un instant j’ai perdu le son et l’image. Devant moi était une femme qui m’a d’abord demandé si j’étais bien moi. Je ne me souviens pas avoir répondu en faisant fonctionner mes cordes vocales, mais simplement d’un signe de tête affirmatif. Unique réconfort, c’est qu’elle m’était inconnue, c’était déjà une bonne chose. Elle s’est assise et à commandé une bière. Je ne m’attendais pas à voir une jeunette, elle n’avait pas caché sa cinquantaine dans nos correspondances. Question physique, elle n’avait rien précisé et je découvrais une femme bien portante de partout surtout de la poitrine et du bassin. Vu l’épaisseur de ses bras, en toute logique on devait bien sentir quand elle claquait le fessier.
Pour le moment, à part cette contemplation, on n’était encore loin de la fessée. Elle me regardait en souriant puis à dit que j’étais bien jeune. De mon côté, je ne lui avais pas non plus caché que je n’avais pas encore 21 ans. Elle s’amusait de me voir regarder partout autour de nous et de mon visage effrayé du moindre regard porté de notre côté. A l’inverse, cette dame n’était pas à son coup d’essai car elle ne reflétait aucune appréhension et parlait sans accroche.

- Tu es grand mais une fois déculotté je suis certaine que tu fais plus petit. M’a-t-elle dit sans chuchoter et affichant un large sourire.



Je me suis tassé sur la banquette, mon visage me piquait de partout et je devais être écarlate. Je ne savais plus où me mettre et la seule chose que je lorgnais était la sortie. Ce rendez-vous que j’avais pourtant accepté et dont je rêvais depuis un bon moment, me paraissait plus insurmontable que d’aborder une prostituée qui avait été jusqu’à maintenant mes uniques expériences. Avec une prostituée, même si ce n’étais pour moi pas facile, on négociait avec une personne dont le métier était le sexe et qui ne s’étonnait guère des demandes très variées des clients. Aujourd’hui, pour la première fois j’étais face à une personne ordinaire, une passante, une mère, une crémière, une mamie, une employée de bureau, bref une madame comme on en voit partout. Elle se rendait compte de mon embarras et n’a pas insisté. Elle a tranquillement fini sa bière en silence, a honoré la note puis m’a proposé d’aller faire un tour. J’ai accepté parce que je n’avais sans doute pas d’autre réponse à lui formuler et que j’étais pressé de sortir de cette brasserie où il me semblait que tous les clients me dévisageaient.

Nous sommes allés jusqu’au square au milieu du boulevard. Elle à choisi un banc et nous nous sommes installés. Au grand air je me sentais un peu mieux et je dois dire que cette dame avait les mots pour faire descendre ma température et ma tension. Elle me parlait gentiment en usant de propos choisis et rassurants. Elle avait très bien compris que j’étais un novice plein d’incertitudes. Doucement et surtout avec patience, elle me faisait parler de moi puis de ce qui me poussait vers ce fantasme, ce qui me ferait plaisir et petit à petit je me confiais non sans éprouver toujours une certaine gêne tant que j’en fumais cigarette sur cigarette. Je n’ai aucun doute là-dessus, ce jour je suis tombé sur quelqu’un de bien qui ne s’est pas énervé, qui n’était pas pressée, qui ne m’a pas brusqué et qui a pris le temps de me décrisper et cerner ma personnalité. Sur ce banc nous sommes restés un bon moment et pourtant il ne faisait pas très chaud. Cette première entrevue fut très productive puisque nous étions d’accord pour une autre rencontre et celle-ci serait enfin pour s’amuser.

Mais avant, pour bien nous mettre d’accord sur les désirs de chacun, nous avions encore échangé quelques courriers. Je n’étais pas très exigeant, j’avais certes des idées, mais sans doutes beaucoup trop et pas dans le bon ordre. Faut-il adjoindre que j’évitais d’en parler, alors je me laissais plutôt porter par les siennes.
J’étais prévenu, une fois chez elle, c’était la patronne et je devais me plier et filer droit. La discipline ce n’était pas mon fort et d’imaginer que quelqu’un pouvait me driver me faisait bander. Elle m’avait demandé de porter des sous vêtements blancs car elle disait aimer les garçons ainsi. Je n’en avais plus beaucoup, mais il m’en restait, alors va pour le blanc.



Plus le jour du rendez-vous approchait, plus j’étais crispé. C’était assez confus, parfois je me réjouissais, d’autres j’angoissais au point même d’abandonner. Ce rendez-vous me paraissait complètement fou et absurde et pourtant pour solliciter la même chose, j’avais abordé des prostituées qui avaient été pour le moins décevantes et au plus désastreuses ; sauf une, mais c’était bien loin de l’hexagone. Le simple fait que cette fois j’avais à faire à une personne ordinaire m’inquiétait parce que pour moi, contrairement aux prostituées qui gagnaient leur vie en exécutant ce que les clients demandaient, une personne normale ne pouvait aimer donner des fessées. Complètement ridicule, j’en conviens, mais comme je me considérais anormal d’aimer recevoir des fessées, il était logique que celles ou ceux qui les administrent le soient tout autant.

C’est sans doute de me persuader que je n’aurais plus jamais d’autre occasion comme celle là qui m’a convaincu d’aller jusqu’au bout. Lorsque ce samedi matin j’ai fermé la porte de mon petit studio pour me rendre chez la dame, mon cœur battait fort et bien plus, quand je suis arrivé à 10H30 devant le portillon de son petit jardinet qui séparait la demeure du trottoir. Un coup de clochette, elle est sortie et m’a entrainé chez elle. Petite maison à deux niveaux en crépis gris couvert d’un toit deux pentes comme l’était la plupart des pavillons en périphérie de la capitale. Ainsi qu’elle l’avait dit, elle a de suite pris les commandes ; elle m’a fait déchausser et filer des savates en faux cuir qui avaient largement fait leur temps. Je sentais chez cette dame un désir d’autorité, mais rien de plus car je n’étais pas du tout imprégné de la subtilité du jeu. Je ne sais pas si c’était la tension nerveuse, mais l’attitude que cette dame patronnesse avait envers moi m’amusait et je devais me retenir pour ne pas rire. J’étais un peu absent, j’étais pour le moment plus témoin qu’acteur. Je crois que j’étais curieux de ce que je découvrais n’ayant jamais eut l’occasion avant d’avoir un vrai rendez-vous pour jouer à la fessée. Assez rapidement mon appréhension disparaissait et mon attitude devenait aussi naturelle que si j’avais simplement été invité à déjeuner chez une lointaine tante. Je me sentais bien comme si l’intérieur de ce pavillon était isolé du reste du monde et quoi que ce soit qui allait s’y dérouler, n’existerait pour personne d’autre que la dame et moi.

- Nous allons préparer le repas de midi. M’a-t-elle annoncé.

A coté du réfrigérateur, d’une paterne elle à décroché un petit tablier avec des pommes rouges imprimées et me l’a tendu. J’ai passé le haut autour de mon cou, elle m’a retenu de suite.

- Enlèves ton pull, ta chemise et ton pantalon d’abord, je ne veux pas que tu les souilles.

J’ai ressenti comme un poids qui me tombait sur les épaules et une chaleur qui me flambait les joues. Je suis resté planté à la regarder interrogatif. Elle m’a répété son exigence d’un ton plus sec. Je ne savais pas quoi faire et je restais planté bêtement la bouche ouverte et muette. De son index elle m’a montré quelque chose derrière moi. Je me retournais et découvrais un bon martinet accroché à un clou entre le calendrier et une armoire en formica gris.

- Je peux t’activer à obéir ! A-t-elle dit d’un ton qui ne laissait aucun doute si je n’obtempérais pas.

J’ai ôté mon pull, ma chemise et mon pantalon, j’étais un peu gêné, mais j’obéissais sans vraiment réfléchir. Avant de me redonner le tablier, elle à fait plusieurs fois le tour de ma personne. Elle me contemplait en s’illuminant d’un large sourire.

- Chez moi pour les garçons, slip et maillot c’est la tenue ! Affirmait-elle. Tu es un peu grand, mais sinon tu es très bien. Maintenant c’est moi la patronne et je te conseille de ne pas l’oublier si tu ne veux pas être puni ! A-t-elle ajouté d’un ton volontairement sec.

Je m’apercevais très rapidement que le fait d’être en petite tenue rendait vulnérable et m’imposait bien plus l’autorité de la dame ; c’était de sa part prémédité et réfléchi. Je me sentais donc un peu diminué, mais cela ne me déplaisait pas. Elle à pris mes effets et les a remisé dans la salle à manger sur l’assise d’une chaise en paille. Pendant ce temps j’ai vite enfilé le tablier et noué comme je le pouvais dans mon dos ; plutôt amusant, comme si ce simple petit tablier pouvait m’habiller dignement.
D’un profond tiroir en bas du meuble, elle à sorti une dizaine de pomme de terre qu’elle à posé sur le formica de la table puis un petit couteau du tiroir.

- Je m’occupe du rôti, toi tu épluches les patates comme il faut ! A-t-elle partagé l’ouvrage.



Je dois avouer qu’éplucher ces légumes avec un couteau ce n’était pas dans mes habitudes car chez moi j’avais un économe bien plus pratique. Je n’étais pas dupe, elle avait bien préparé son coup et je me doutais que si je n’épluchais pas bien,  j’allais entendre parler du pays. Quand je me suis installé à la table, je ressentais d’agréables frissons. Cette dame avait habilement introduit le débutant que j’étais dans son jeu et en quelques minutes avait fait de moi un complice. J’étais impressionné par la force qu’elle dégageait qui n’était pas brutale, mais simplement bien posée et qui avait rapidement pris l’ascendant sur moi.
Je m’appliquais à faire du mieux que je pouvais, mais quand on n’a aucune expérience on a beau faire, ce n’est pas terrible. A la deuxième patate elle s’est campé de l’autre côté de la table, les deux mains sur les hanches en regardant mon travail les sourcils froncés.

- On ne t’a jamais montré comment on épluchait des pommes de terre correctement ? A-t-elle balancé.

J’étais bien obligé d’admettre mon ignorance. Elle m’a pris le couteau des mains et en quelques secondes de démonstration, a fini la patate que j’avais à peine commencée. Rien à dire, la comparaison était flagrante.

- Voilà comment tu dois faire, pas de gâchis chez moi. Me montrait-elle ses belles épluchures toutes fines. Gare à toi si tu continues ton massacre ! A-t-elle menacé.

Je ne vous dis pas l’effet que cet ultimatum m’a fait. Mon corps tout entier à frissonné, non de crainte mais d’un plaisant chatouillement à la fois brulant et frileux. Pourtant, dans cette réaction je ne ressentais aucune envie d’être puni mais simplement l’excitation d’une possible exécution.
Il est évident que je ne rivalisais pas avec la dame en ce qui concerne la finesse des épluchures et jetant un œil, elle m’a dit qu’elle finissait de beurrer le rôti et qu’elle allait s’occuper de mon cas. Mes mains tremblaient, des tas de choses étranges me traversaient l’esprit. J’étais en bascule, en équilibre instable, je ne savais plus si je voulais vraiment ou non. Je ne maîtrisais plus le temps qui s’écoulait, je n’étais pas mort, mais pas vivant non plus. La dernière vraie et bonne fessée remontait à quelques mois, mais les conditions dans ce bordel d’Amérique du sud étaient complètement différentes et moins infantilisantes.
J’avais presque 21 ans, je me sentais ridicule, complètement à côté de mes pompes et curieusement je ne faisais rien. Je restais sur ma chaise en regardant mes mains qui n’assuraient plus rien si ce n’est tenir un couteau inutile et une pomme de terre à moitié pelée.
Elle a posé le plat à côté de l’évier, est venu à moi, j’ai lâché le couteau, la pomme de terre et je me suis essuyé rapidement les mains sur le torchon qu’elle me tendait. Ensuite, elle m’a vigoureusement redressé et mis de côté, à déplacé la chaise, s’est assise, m’a tiré par un bras pour m’obliger à me courber sur ses larges et confortables cuisses. Je n’ai même pas résisté, en fait je ne déchiffrais plus rien, j’étais tout mou si ce n’est que je bandais sans aucune sensation d’excitation.
Derrière, le tablier était ouvert et donc je n’avais que le slip qui n’était certainement pas une réelle protection d’autant qu’il ne couvrait pas la totalité des fesses et qu’il pouvait être aisément baissé. Pour cette première petite fessée, elle m’a laissé ma dignité.
A la première claque j’ai sursauté en serrant les dents, ensuite, ce fut un déluge, je m’agitais sur ses genoux les mains crispés sur les pieds de la chaise. La fessée n’a pas durée longtemps, moins d’une minute, mais elle fut intense et bien claquante. Autant dire que J’étais soulagé quand ce fut terminé. Je me suis relevé un peu hébété et piteux de ce qui venait de m’arriver.
La dame à replacé la chaise et m’a montré les patates à finir. Je me suis assis sur le formica tiède, j’avais les fesses qui me piquaient, je ne disais rien, mon cerveau rattrapait gentiment son retard et je commençais à réaliser ce qui venait de se produire. Je me suis remis au travail, la dame avait allumé le four et en attendant qu’il soit à température, coupait des betteraves pour en faire une entrée.
C’est une fois que j’avais achevé d’éplucher les patates qu’elle est revenu contrôler. Il y avait du progrès, mais c’était encore trop épais me reprochait-elle. Elle a rouvert le gros tiroir et a ressortie une pomme de terre en me donnant une dernière chance de me rattraper.
Tu parles, j’avais beau faire du léger mais ce maudit couteau ne suivait pas toujours ce que je lui commandais et même si le résultat était plutôt satisfaisant, il ne plaisait toujours pas à la dame. Elle à décroché le martinet. Cette fois j’ai frissonné mais de peur ; il y avait un bon moment que je n’avais plus reçu de martinet et à cette époque passée je détestais ça. Bien joli de se masturber en imaginant une correction au martinet, mais c’est autre chose que de la prendre en vrai. Je me suis levé en secouant la tête négativement pour lui signifier ma réprobation. Pourtant plus petite que moi, cette femme en imposait et devant elle je ne me sentais pas de taille. Elle m’a défait du tablier et m’a entrainé dans la salle à manger. Bien que je traînais les pieds, elle avait assez de vigueur pour me contraindre.

- Je vais t’apprendre à bien travailler ! A force tu vas comprendre ! Criait-elle.

Houlala, je ne me souvenais plus de la morsure des lanières sur les cuisses et je peux vous assurer que ce rappel fut cuisant et pas plaisant du tout, mais bizarrement, j’avais en moi quelque chose qui me poussait à ne pas m’enfuir et subir jusqu’au bout. Elle me tenait d’un poignet et me faisait tourner dans l’espace entre la belle table vernis et la fenêtre au dessus d’un radiateur en fonte. Elle savait y faire, ce n’était pas une apprentie et de me répéter entre deux séries de coups, que c’était bien pratique la petite culotte car les cuisses étaient parfaitement dégagées. La flagellation ne dura pas très longtemps, mais je peux vous dire que j’ai dansé jusqu’à même supplier qu’elle arrête. Quand elle m’a lâché, je me suis recroquevillé sur le lino en me frottant les cuisses.



- Je vais mettre le rôti au four et les patates à cuire. Tâche d’être sage, il y a des revues ici. Me montra-t-elle en me désignant un fauteuil et le porte revues en osier.

Sur le côté du mur, en face du vaisselier, il y avait une large ouverture, qu’on pouvait fermer d’un rideau en velours et qui donnait sur le petit couloir d’entrée. Dans celui-ci, il y avait une haute glace à côté d’un porte manteau. J’y allais et regardais en reflet l’arrière de mes cuisses. Elles étaient marquées de lignes désordonnées et quelques points un peu plus rouges sur les côtés, mais rien de bien méchant, d’ici deux ou trois heures tout aurait disparu. Je m’inquiétais de ça car il ne fallait pas que lundi au vestiaire du boulot, je me déshabille pour me mettre en bleu avec des marques apparentes.
Je me suis donc installé dans le fauteuil et le cuir froid m’était très agréable aux cuisses. J’ai feuilleté des revues en attendant que la dame se manifeste. Si la flagellation au martinet ne m’avait procuré aucun plaisir sur le coup, son souvenir encore chaud me titillait et je sentais sous le coton mon pénis gonfler délicieusement. Quand elle est venue dans la salle à manger c’était pour me faire dégager du fauteuil et me montrer un gros pouf de cuir. Elle à juste jeté un bref coup d’œil à la bosse de mon slip sans faire aucune remarque puis à ouvert le bas du vaisselier et m’a proposé un apéritif en énumérant ce qu’elle avait. Charmante attention, un petit réconfort bienvenue après la fessée et le martinet. Nous avons trinqué amicalement, mais je sentais toujours son autorité peser sur moi. Un peu plus tard nous sommes passés en cuisine et nous avons dégusté les betteraves, le rôti, les patates et des fruits au sirop.
Devinez qui devait se trapper la vaisselle ? Moi bien sûr ! J’ai remis le tablier et hop, à la plonge. C’était bien la première fois que je faisais la vaisselle avec plaisir parce que la dame me drivait, mais surtout parce que j’avais envie de l’être. Etre en petite tenue me donnais une agréable sensation de fragilité et ce coton blanc avait un parfum suranné qui me repoussait en arrière de quelques années. Il est à noté que depuis ce jour, j’ai toujours affilié les sous vêtements blancs à la fessée et bien entendu, j’en portais a chaque fois que je jouais.
Je commençais à faire la différence entre des rencontres furtives pour une fessée fast-food payante et la magie d’un jeu partagé et de s’y soumettre. Je n’en prenais pas encore toute la mesure, c’était bien trop nouveau pour moi, mais croyez que j’appréciais cette découverte.
Les assiettes et couverts, impeccables, mais le plat du four restait parait-il un petit quelque chose, mais vraiment petit, fallait presque une loupe. J’ai juste chambré un peu, faut pas déconner, je ne suis même pas certain que c’était d’aujourd’hui. La dame n’a pas du tout apprécié ma désinvolture, elle m’a collé au piquet les mains sur la tête en me disant qu’elle allait s’occuper de mes fesses très sérieusement ; une fessée déculottée, m’avait-elle précisé qu’elle m’administrerait après avoir fait le café.
Le piquet ce n’est pas génial, pour tout dire ça m’emmerde ! Par contre lorsqu’on est menacé d’une fessée déculottée, c’est beaucoup plus stimulant. Le nez au mur, j’entendais l’appareil moudre le grain puis son arrêt, ce qui signifiait que dans les étapes de préparation du café, il y en avait une en moins et cela m’approchait de l’exécution. Le robinet et l’eau qui coule dans le réservoir puis le compartiment filtre qu’on tasse un peu. La fessée devenait proche et l’érection tendait joliment mon slip. Toute nouvelle sensation pour moi, l’attente m’énervait d’impatience, je découvrais ce délicieux supplice. Le petit craquement de l’allumette et le gaz qui s’enflamme sous la cafetière. C’étaient les ultimes secondes. Je sentais mes bras et mes cuisses se couvrir d’une chair de poule. J’avais envie de cette fessée même si je n’étais pas certain de la supporter jusqu’au bout, tant pis, il fallait maintenant que ça tombe. J’ai senti dans mon dos qu’elle s’approchait, c’était délicieusement terrifiant ! Elle m’a approché de la chaise, s’est assise sans se presser, m’a regardé dans les yeux quelques instants puis a attrapé des deux côtés l’élastique de mon slip. Ce n’est pas par le froid que grelottait tout mon corps car le logement était suffisamment chauffé ; c’était quelque chose que je ne pouvais réellement définir, mais quelque chose de puissant. Etre novice et découvrir est un moment qu’il faut déguster car avec l’expérience, les sensations ne sont plus aussi surprenantes. Volontairement elle attendait avant de glisser mon slip vers le bas de mes jambes. Une belle pointe blanche désignant le plafond trahissait mon érection. J’avais un peu honte et cela me procurait en même temps un très fort plaisir. Une érection en tant que telle n’est pas embarrassante, ce n’était pas la première fois que j’étais ainsi devant une femme, mais aujourd’hui, tout était différent, ce n’était pas comme le peu de filles avec lesquelles j’avais un peu tripoté ou couché. Ce n’était pas une prostituée qui fessait parce ce ça faisait partie de son travail. Cette fois, la dame était une partenaire qui par consentement mutuel, me dominait et avait la totale disponibilité de mon être. Elle décidait de tout et menait si bien le jeu, que j’admettais même avoir mérité. Novice certes, mais sans doute prêt depuis longtemps.

Elle a ouvert large pour que mon sexe bandé n’accroche pas puis lentement à glissé le slip à mes genoux. Je me souviens très bien avoir fermé les yeux de bonheur. Tout devenait magique et même la pensé qu’il allait m’en cuire me ravissait.
Elle m’a basculé assez vigoureusement, certainement pour me faire comprendre l’intensité de ce qui allait suivre. Une fois en position, les claques sont immédiatement tombées.

- Je vais t’apprendre à te moquer de moi ! Avait-elle dit en préambule.

Une vraie fessée, une vraie de vraie ! Celle là je l’ai bien senti et je n’avais guère le loisir de compter, ça tombait dru comme un jour d’orage. Oubliée la petite fessée d’avant le repas, celle là était bien plus enragée et durait. Je serrais les dents pour ne pas crier, mais quand ça fait mal, il arrive un moment où on se lâche. D’abord on se plaint, on crie puis on implore.



Une fois les fesses bien claquées, j’ai mis un certain moment avant de me relever. Je pense que quelques frappes de plus auraient fini par me tirer des larmes. En me reculottant j’avais dans les yeux la révolte et le reproche qu’elle m’avait fait souffrir, mais curieusement, je ne formulais rien. Le fait de me soumettre et surtout de m’abandonner à la discipline de cette dame, me procurait un cocktail d’émotions contradictoires : régressives, humiliantes, douloureuses, révoltantes, justes, injustes, nouvelles, plaisantes, déplaisantes, mais d’une telle puissance, qu’elles me révélaient ce que j’étais au plus profond de moi-même. Ce que je dissimulais et refusait me submergeait et je sentais forcer en moi un homme qui réclamait sa part de moi parce qu’il était moi.
Elle a servit le café avec un air renfrogné en ne cessant de me culpabiliser. Pourtant je n’avais presque rien dit, juste un peu rigolé quand elle m’avait montré la minuscule tâche de brûlé sur le côté du plat et qu’elle en faisait tout un plat. D’accord j’avais reçu la fessée que je méritais, mais d’en rajouter me gonflait un peu et j’en soupirais en finissant mon café. Attitude qu’elle jugeât irrespectueuse et elle me le faisait savoir verbalement. Je ne l’écoutais plus, je n’avais plus envie de jouer, la dernière fessée avait marqué autant mes fesses que la fin du jeu.
Elle s’est levé et malgré mes molles protestations, je fus conduit à l’étage et poussé dans un réduit pauvrement éclairé par un vasistas. Elle me montrait dans le fond un coussin posé sur un tapis usé. Avant de refermer elle m’a dit de bien méditer mes insolences avant d’en recevoir une autre.
Je vous assure qu’une fois seul, l’unique chose que je méditais c’est le manque total d’envie d’en reprendre une. Les fesses pourtant posées sur un coussin, me lançaient encore un peu. Un cachot ou plutôt une toute petite pièce de couture qui servait à l’occasion de prison de fortune et qui avait certainement enfermé bien d’autres punis avant moi. Sur un épais plateau de bois patiné fixé au mur, trônait une machine à coudre et sur des étagères étaient des boîtes en carton ou de fer étiquetées : Boutons, fils, aiguilles, lacets, pièces, lampes, fusibles, vis, clous, outils etc. Elle n’avait pas fermé la porte à clef, je pouvais donc en sortir librement. J’ai hésité à le faire et lui dire que c’était suffisant, que j’avais ma dose et rentrer chez moi. Elle n’aurait pas fait d’histoire, nous avions passé un accord dans ce sens. Je regardais la lumière à travers la vitre du vasistas puis j’ai posé ma tête sur mes genoux. Bien au chaud et pas trop mal installé, j’ai du m’assoupir quelques minutes car je n’ai pas souvenir du temps réel que j’ai passé dans ce réduit. Je me souviens d’avoir sursauté en entendant la dame discuter avec quelqu’un en bas dans le couloir d’entrée. Je ne comprenais pas ce qui se racontait mais au bout d’un petit moment le silence est revenu. Mon esprit vagabondait et la fessée promise s’imposait de plus en plus dans cette errance. A cette échéance, l’excitation me gagnait et mon sexe se redressait. Le souvenir de la précédente, si douloureuse et humiliante fut-elle, devenait savoureux. Petit à petit, l’imagination, la pulsion et le désir me brûlait les trippes, ma condition de puni m’habillait comme un costume sur mesure même si celui si n’était qu’un deux pièces, maillot et slip.



Quand elle à ouvert et m’a tiré en dehors, j’étais prêt et cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. La chaise de la cuisine était déjà en place, je savais ce qui m’attendait et je me laissais conduire docilement.
Slip aux chevilles et basculé rapidement sur ses grosses cuisses, j’ai reçu une dizaine de claques sur les fesses à la volée puis plus rien. Elle avait troussé mon maillot sur ma tête, sa main gauche courrait sur mon dos en malaxant ma peau assez rudement ou en la caressant tendrement avant de m’administrer une autre série qui n’était pas comptée d’avance. Quelques fois trois ou quatre, d’autres cinq ou six ou une dizaine et parfois une seule appliqué avec rudesse en m’arrachant un cri. De temps en temps, sa main passait sur ma hanche et cherchait mon bas ventre sans jamais y aller, juste rester dans un périmètre raisonnable. Je sentais tous le plaisir qu’elle avait d’avoir mon corps lui appartenir, sa respiration était longue. Je recevais des extraits de fessée à intervalles irréguliers, c’était comme un feu de paille qui s’embrase aussi vite qu’il s’éteint. Elle m’emportait dans une autre dimension, j’étais son jouet qui se plaisait de l’être et il n’est pas certain qu’à ce moment là, j’en avais même oublié mon nom. La douleur puis ses mains qui erraient sur mon corps selon ses envies se mélangeaient harmonieusement jusqu’à ce qu’elle sente par mes tremblements que j’étais presque à bout. Alors d’une main elle me claquait et de l’autre, la glissait dans mon entre jambe pour jouer avec mes testicules. Je n’avais plus aucune retenu, je jouissais sur ses cuisses avec une félicité que je n’avais jamais atteinte jusqu’à ce jour.
Heureux et bien plus que j’étais, confus aussi de l’avoir arrosé de mon sperme. Elle me relevait tendrement, elle me prenais comme un pantin et m’asseyait sur ses genoux en me collant la tête sur sa généreuse poitrine. Nous sommes restés ainsi quelques minutes sans un mot. Elle m’avait ouvert une porte, mais j’étais encore sur le seuil, il ne me restait plus qu’à faire le pas.

Après une rapide toilette, autour d’un café, nous avons longuement discuté. C’est aussi la première fois que je parlais franchement à quelqu’un de mes envies de punitions. Elle avait parfaitement compris que j’aimais être un grand garnement et être traité comme tel. A la question, si j’avais apprécié cette journée, je ne tarissais pas de satisfaction et me languissais déjà d’un nouveau rendez-vous.

Quand je vous disais que j’avais eut beaucoup de chance pour cette première vraie expérience de rencontrer la bonne personne, je ne fanfaronnais pas. Il est certain que cette dame n’avait pas hésité d’inviter un très jeune homme, c’est une opportunité qui ne se refuse pas car elle aimait jouer la gouvernante. Cependant, cette dame avait parfaitement saisis mon ignorance de débutant, mes doutes et n’avait pas profité de cette faiblesse ; elle avait partagé, m’avait dégrossi et un peu déculpabilisé. Elle m’avait fait pénétrer dans mon fantasme par la grande porte. Par cette dame, j’ai rapidement rencontré d’autres personnes, certes à différents niveaux, mais très souvent correctes. De connaissances en connaissances, j’ai suivit ma route. Bien entendu, à force de butiner à droite et gauche, on s’écarte parfois du bon chemin et des bonnes rencontres, mais dans l’ensemble, je m’en suis pas mal tiré.
Je goûte mon privilège si toutefois s’en est un, Je pense à toutes celles et ceux qui ont rencontré des gougnafiers ou pire des prédateurs. Ces gens de peu de scrupule qui ne pensent qu’à leur plaisir et assouvir leur pulsion sans partage et aucun respect de la personne. Je ne parle pas à la légère, je me suis aussi fait piéger. Je pense à toutes celles et ceux qui n’osent plus vivre leur fantasme ni même en parler parce qu’ils ont été foulé du pied à la porte d’entrée par des minables qui n’ont le titre d’être humains uniquement parce qu’ils marchent debout.
Il y a des sentiments fragiles, délicats et personnels qu’il ne faut pas brusquer et pas juger. Le fantasme de la fessée et tout l’éventail qui si rapporte, à partir du moment où il est vécu par des individus majeurs, consentants responsables et qui y trouvent plaisir, n’est pas un crime, ne dérange et n’est nuisible pour personne.