Au début ça fait bizarre quand on réalise, on ne se
reconnait pas, qui est dans le miroir et on se demande qu’elle maladie on a
bien pu attrapée ou par quel mauvais sort on a été frappé ?
Y’a plein de gens
autour, des parents, des parents des parents, des cousines et cousins, des
tantes et des oncles, parfois des sœurs où des frères et même plus si on
fréquente les églises. Il y a aussi des copines, des copains et tout plein
d’autres. Et là, on est tout seul et on se sent s’écarter, s’éloigner, on se
sent à part.
On réfléchit, on pense on repense, on tente de
comprendre, mais on ne comprend rien parce qu’on rejette… On ne comprend rien
parce qu’on ignore…. On ne comprend rien parce que tout ce monde qui tourne
autour semble maintenant étranger.
Petit à petit on se fait une double identité à défaut de
mieux ; en attendant des jours meilleurs.
Les jours passent et la puissante pulsion des envies vous
tiens entre ses mains. Mais pourquoi moi ? Se dit-on en consultant les
aiguilles du cadran qui tournent et tournent. Peut-être ferait-on mieux de se
dire « pourquoi pas moi ? » Après tout.
Alors on cherche l’âme sœur avec discrétion en essayant
de ne pas se tromper, on cherche et en attendant on s’amuse tout seul. Parfois
on paye pour être deux, mais on achète surtout la déception.
On cherche, on cherche jusqu’à trouver au fond d’un
couloir discret, derrière les paravents, dans un autre monde caché.
Mais c’est dur parce que tout autour les gens du plein
jour ne sont pas comme vous.
Pas comme vous…. Du moins c’est ce qu’ils disent et qu’on
veut nous faire croire.
Vous m'intriguez, qu'est-ce qu'il y a derrière les paravents ?
RépondreSupprimerCela dit, j'aime l'idée d'être différent et que cela ne soit pas forcément au grand jour, même si parfois c'est difficile à vivre. Je n'aime pas trop le confort en fait.
J'aime aussi respecter cet espace secret de l'autre, cette part d'inconnu qui parfois se dévoile et n'en prend que plus de saveur.
Ainsi, et c'est certes un propos légèrement différent, je ne suis pas pour la banalisation de certaines pratiques et la normalisation à tout prix. Toutefois, beaucoup de ce que nous nommons "différent", "pas comme nous" est effectivement bien normal et courant.
J'aime beaucoup le dernier dessin, mais bon ça n'est pas très étonnant.
Des milliers, nous sommes des milliers... A nous être crus unique et "bizarre". C'est rassurant évidemment, même si on en perd une part de notre singularité.
SupprimerAvec les années, une certitude est née, c'est que (presque) tout le monde est bizarre... Et ceux qui ne le sont pas sont terriblement chiants!
A BRIGIT ET LATIS
RépondreSupprimerTout d'abord, merci de vos commentaires qui ont tous deux l'expression personnelle d'un vaste sujet.
D'ailleurs je ne commenterai pas car chaque réflexion, qu'elle soit profonde ou philosophique mérite d'être lue telle quelle.
Ha si, juste une chose, j'adore la dernière phrase de Latis.
"Au début ça fait bizarre quand on réalise, on ne se reconnait pas, qui est dans le miroir..."
RépondreSupprimerAh ça c'est vraiment vrai comme sensation et je me dis en m'avançant - Mais c'est qui cette fille qui me sourit ? elle me dit pourtant quelque chose... Et BLANG ! je me fous dans le miroir.
Je crois aussi qu'on est tous particuliers seulement tout le monde ne l'exprime pas ... Et ça c'est super égoïste ! ;)