D'un vestiaire imaginaire, tu te changes en friponne.
Insolente m'offrant dans la main l'objet du côté bois.
M'enrobant le l'hermine et du rouge des hommes de loi.
Comme un carnaval fou, insupportable jeune femme.
Je te menace, te crie, te préviens du drame.
Appréhendée, saisie, couché, tenue, déculottée !
Je t'entends belle rebelle, je t'entends protester.
Comme un carnaval enfiévré, tu danses, tu chantes.
J'ai sur tes rondeurs, des couleurs une envie délirante.
Comme un carnaval magique, de deux nous ne sommes q'un.
Point de cordes, de chaines ni cadenas, charnel est le lien
Comme un carnaval ensoleillé, chaudement consentants
Tu donnes le ton, je suis le rythme, je suis l'instrument.
Comme un carnaval endiablé, tournent nos têtes
Chaloupées, enivrées d'un alcool de fête.
Comme un carnaval achevé, retombent confettis et cotillons
Un désir consommé, c'est le temps du pardon.
Photographies TITI