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MON PETIT PLACARD SECRET
. Depuis un bon moment j'avais envie de montrer mes petits dessins et montages imaginés depuis les plus profondes cases excitées et hallucinées de mon esprit. Fantasme avec ou sans "S", selon comme ça vient me titiller... La fessée et quelques de ses multiples satellites en sont les thèmes principaux.

J'espère que vous prendrez plaisir à parcourir ce blog tout en rappelant que celui-ci est STRICTEMENT INTERDIT AUX MINEURS !

Petits trucs



A droite j'ai placé une
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lundi 10 mars 2014

LA CLEF DU BAR

La clef du bar.

Mes jeux de fessées m’avaient petit à petit dirigés vers le SM et désirant toujours vivre de plus fortes émotions, je participais à des séances assez hard. C’était une évolution qui le temps passant échappait de plus en plus à mon contrôle, l’excitation me poussait vers des châtiments de plus en plus sévères et parfois bizarres. Il devenait  impératif de faire le point avant de totalement basculer et de me mettre en danger. Cela faisait dix ans que je pratiquais mes fantasmes et comme une drogue, le temps passant l’addiction prétendait toujours à plus.



Pour moi ce fut un changement de vie radical de ne plus répondre aux sollicitations ; ce ne fut pas facile, mais je devais mettre un frein à mes débordements.  En cette même période, j’abandonnais le célibat et pensais même que l’amour allait définitivement m’éloigner de la fessée et autres jeux BDSM. Illusoire, certes, mais ces deux premières années d’une autre vie avaient parfaitement contribuées, non à me faire oublier la fessée, mais à me détourner de mes folles, excitantes et souvent jouissives prises de risques.

On ne peut se défaire de ce qui est profondément en nous, ce n’est ni le bien ni le mal, c’est simplement une particularité du genre humain qui fait que ce qu’on à vécu de marquant en début de vie, nous imprime et dirige notre sexualité et ce, pas forcement dans le même sens selon l’individu et la perception du moment. Mon fantasme me revenait telle une logique incontournable. Que faire ? Là était bien la question à laquelle je devais répondre avant de devenir dingue. Si j’étais resté célibataire, la réponse ne posait aucun problème, mais voilà, ce n’étais plus le cas.

Je ne sais encore aujourd’hui si la décision prise était la bonne, de toute façon maintenant je ne peux revenir en arrière et peut-être un jour j’assumerais les conséquences d’avoir opté de vivre mon fantasme en clandestin. 
Refréner ses pulsions ne conduit qu’au chaos, à la frustration, à la déception et un être humain se doit si possible de ne pas se bloquer dans une impasse, devenir irascible et blesser les gens qu’il aime. Je dis « si possible » parce que je ne connais pas de recette toute faite ; la vie n’est qu’une successions de décisions et d’expériences parfois hasardeuses. Je n’ai aucune crainte, je ne me sens coupable de rien, je désire simplement que cela reste autant que possible un espace que je suis seul à gérer. Je conçois que ce fantasme n’est pas partagé universellement et je n’ai rien a imposer comme je refuse qu’on m’impose sans toutefois différer de la tolérance que je dois avoir envers tout ce qui n’est pas moi. Je suis adulte consentant et ne joue qu’avec des adultes consentants. Personne ne choisi ses fantasmes, ils sont nés d’être acteur ou témoin d’un vécu au départ joué par d’autres. Une fois inoculé, chacune et chacun aura à cœur de régir et peut-être d’en tirer le meilleur plaisir. Pour celles et ceux dont le cerveau est infecté par la morale bon marché et l’obscurantisme et qui se font une branlette éjaculatrice de juger et conduire au bûcher, je n’ai que mépris pour ses sous humains qui marchent sur deux jambes parce qu’ils n’ont pas de pieds au bout des bras.

Voilà, c’est dit, maintenant revenons à nos moutons.  Ce qui est certain, c’est que ce break de deux années avait remis mes pendules à l’heure et je n’étais plus attiré par l’extrême.

Deux ans paraissent un court espace dans une vie, mais quand on largue les amarres ce temps est une éternité car les relations qu’on avait sont perdues. Je devais donc recommencer à zéro. Internet se propageait doucement dans l’hexagone, mais pas encore en ADSL et si j’étais équipé d’un PC, il n’était pas connecté. C’est par une revue dédiée que j’ai découvert l’existence de CLEF, un club fessée masculin. Je m’y suis inscrit !

Il y avait un lieu de rencontre dans un bar parisien du même nom que la rue, si je me souviens bien.

Un des jours d’ouverture je m’y suis rendu avec mon équipement, car pour différencier les fessés des fesseurs, ces premiers devaient porter un short ce qui d’ailleurs me convenait.
Il fallait bien entendu s’identifier pour pénétrer dans ce lieu. C’était la première fois que j’entrais dans un bar réservé aux adeptes des jeux fessées en tout genre. Mes initiales impressions furent appréciables car, tout nouveau que j’étais, personne ne m’a regardé comme une bête curieuse ou une pâtisserie à déguster. Je fus accueillit normalement comme si j’étais un habitué.

Pour ne pas déroger aux coutumes, je me suis mis en short et après avoir commandé une boisson, tout en sirotant j’ai visité les lieux. Pour quelqu’un comme moi qui n’avais rencontré et joué qu’avec des particuliers dans le discret de leurs propres patrimoines, j’étais plutôt surpris de ce bar où sous mes yeux, dans la salle où trônait un billard, des gens discutaient amicalement et joyeusement  donnaient ou recevaient des fessées. J’avais l’impression qu’une fois passé la porte d’entrée, je me trouvais à des milliers de kilomètres de la capitale, voir dans un autre monde.



Timide, je l’étais et si quelqu’un posait son regard sur moi, je baissais les yeux ou je me détournais. Point d’agression, ces gens ne forçaient personne. J’ignore si l’un d’eux m’avais proposé une fessée ce que j’aurais répondu, de toute façon il n’en fut rien, mon attitude à la fois réservée et curieuse ne fut aucunement brusquée ni tranchée. Je me suis assis en dégustant mon verre et m’imprégnant de cet endroit en dehors de tout ce que j’avais vu jusqu’à maintenant.

 Un peu plus tard je me suis installé dans la partie bar, un homme un peu moins âgé que moi m’a abordé. Il était depuis quelque temps adhérent et avait parfaitement deviné que j’étais tout frais débarqué. Nous avons échangé  nos point de vue sur notre statut de fessé. Régnait dans ce lieu tamisé une atmosphère complètement surréaliste, nos propos étaient  rythmés par les rires et les claques. Ce gars m’instruisait un peu de la vie du club ; les restos, les nuits fessées, quelques de ses rencontres qu’il me désignait par leur nom et leur importance dans ce club.



En fin d’après midi, j’ai remis mon pantalon et je suis rentré chez moi avec un grand sourire satisfait d’avoir découvert un club où les adhérents paraissaient sérieux et responsables. J’envisageais déjà de revenir dans ce bar et surtout d’écrire une vraie annonce pour me présenter et renseigner de mes goûts en matière de jeu fessée.


Mais cela était déjà un autre épisode.

8 commentaires:

  1. Cette expérience que tu nous racontes de prendre du recul, le temps de se recentrer, quand on a l'impression de se laisser déborder par ses curiosités, ses excitations ou une pratique presque trop envahissante, me parait extrêmement saine. Comme tu dis les choses ne vont pas s'envoler.

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    1. Un hasard bien heureux, un court moment de lucidité que j'ai saisit au vol.

      mais c'est vrai, même avec une lessive qui lave plus blanc que blanc, ça ne s'en va pas.

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    1. Humble je ne sais pas, mais connaissant mes humeurs changeantes et mes décisions rarement suivies, c'est presque un exploit d'avoir fait un petit pas en arrière.

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  3. les hommes ont bien de la chance d'avoir ce club, quel dommage que pour nous les femmes ou pour les couples car il faut bien que je pense à mon mari, rien n'existe de semblablel

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    1. Même si j'ignore s'il existe des clubs fessée femme, je pense qu'avec une recherche il est possible de trouver.
      Cependant, rien n'est certain car il est vrai que les femmes ont moins de problème pour trouver des partenaires fesseurs. je dois même dire que ceux là se bousculent aux portillons des forums, ce qui expliquerait peut-être une rareté des clubs féminins en la matière. Mais il est évident que le nombre ne fait pas forcement la qualité et il faut ajouter que pour les femmes mariées dont l’époux n'a pas un fantasme identique, il est difficile de trouver un gentleman fesseur qui soit discret. D'ailleurs il en est de même pour les hommes mariés.
      mon inscription à Clef à l'époque, puisqu'aujourd'hui je n'y suis plus depuis un bon moment, n'était pas un problème car j'apprécie aussi bien d'être fessé par un homme que par une femme. En revanche, il est pour nous les hommes, très difficile de trouver des fesseuses et donc pour ceux qui ne prennent aucun plaisir à avoir un homme comme partenaire de jeu, c'est vraiment la galère, à moins de payer mais autant dire que le service est cher et le plaisir rare.

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  4. Merci pour ce texte très juste, Mike...
    En fait, tu as de la chance d'être parisien, cela donne quand même plus de facilité pour faire des rencontres...
    Le Clef, j'en ai fréquenté le site durant un moment, sachant que si j'avais été plus près de la capitale, je serais probablement allé y faire un tour "pour voir"... Ce que tu en dis e conforte dans cette impression : un endroit sain et simple pour parler et éventuellement vivre son fantasme...

    Merci pour ton texte... (Et pour ton blog... J'ai lu tout ce que tu y as écrit... Si, si.. Mais je n'y avais jamais fait de commentaire, désolé (si ça mérite une punition, n'hésite pas, hein ? ;-) )

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    1. Ben... tout lu ? Faut un peu de motivation, bravo !

      Bah s'il y a punition pour défaut de commentaire, vu que je visite de temps en temps ton site et que je n'ai pas dû laisser des masses de commentaires, on sera deux à être punis (rire)

      Qui sait ce qu'il peut arriver.....

      Merci pour ce commentaire, il en vaut bien une dizaine.

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