Bonjour ou bonsoir.



MON PETIT PLACARD SECRET
. Depuis un bon moment j'avais envie de montrer mes petits dessins et montages imaginés depuis les plus profondes cases excitées et hallucinées de mon esprit. Fantasme avec ou sans "S", selon comme ça vient me titiller... La fessée et quelques de ses multiples satellites en sont les thèmes principaux.

J'espère que vous prendrez plaisir à parcourir ce blog tout en rappelant que celui-ci est STRICTEMENT INTERDIT AUX MINEURS !

Petits trucs



A droite j'ai placé une
TABLE DES
MATIÈRES, elle vous permet de choisir des thèmes à visiter selon vos préférences.


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jeudi 28 août 2014

CADEAUX






Il me fut offert il y a peu par Dame Iris et Titi une figurine représentant Sylvestre et Titi, les deux héros connus de tous les cartoonomes en culottes courtes ou non. Quel rapport aurait cette double figurine avec moi ? Pour celles et ceux qui fréquentent le site de Mister Agramant et plus précisément celles et ceux qui ont imaginé le fameux quartier rouges et ses locataires ou visiteurs amis et complices, le lien est évident. Pour les autres, j’instruis que celui qui porte le pseudo de « Titi » est assimilé au facétieux volatile du dessin animé et pour celui qui porte le pseudo de « Mike » à celui de « Rominet » Ok, ce n’est pas évident pour ce qui est de Mike, mais bon, pourquoi pas… N’empêche, attention touchante et quelquefois ce n’est pas au sens figuratif, ce présent me fut offert et j’en suis toujours très content puisqu’il trône sur mon ordi et ne cesse d’épier tout ce que j’écris et dessine.



Dernièrement, invité à un barbecue organisé par des célébrités du quartier rouge, je passais d’abord à la gare de Lyon pour saluer l’ami Waldo et aussi prendre livraison d’Ellie pour l’emporter sur ma fougueuse machine vers le lieu de braise ou crépitais viandes et saucisses.

Il est de bon ton entre amis du quartier rouge présents de trinquer. Il faisait presque nuit et sous le grand parasol qui nous protégeait de l’humidité des quelques gouttes tombantes de gros nuages qui n’ont cessés de pourrir l’été, un cadeau fut déposé devant mon verre. Le papier satiné de l’emballage reflétait la douce lumière de l’ampoule ; ils me regardaient toutes et tous en m’invitant de sourires à ouvrir le paquet.
Je suis toujours embarrassé et ému quand on me fait des coups pareils, ben oui quoi, vous êtes là peinard à siroter votre apéro et raconter des bêtises quand on vous livre un colis qui normalement est un présent pour ceux qui sont sage ce qui est loin d’être mon cas.

Admettons que ce paquet soit un cadeau d’anniversaire, je l’aurais bien imaginé si c’était la date, mais ce ne pouvait l’être car ma prochaine année attendra encore quelques mois et perso, je ne suis pas pressé. D’accord, le temps était pluvieux, mais point de neige ou de givre et donc, ce n’était pas Noël, pas plus Pâques ni ma fête, alors pour quelle occasion m’offrait-on un cadeau ?

Je ne voyais qu’une seule raison, c’est qu’on m’aimait bien et je vous avouerais que c’est le meilleur motif qui existe à mes yeux parce que si je souffle les bougies de mon anniversaire, c’est uniquement pour me goinfrer le gâteau et picoler le champagne vu qu’une année de plus ne vaut pas à mes yeux plus qu’un verre d’eau pas fraîche.

Donc me voilà face à un truc emballé que je tâte du bout des doigts afin de tenter de deviner. C’est un parallélépipède rectangle, dur avec sur deux cotés de rondes aspérités et cela ne m’inspire rien de précis, il me faut donc déchirer le papier pour découvrir le présent.

Il y a des moments de la vie qui ressemble à du «  çanecepeupa » et pourtant, n’ayant pas ingurgité plus qu’un verre de rosé, et bien c’est « bensiçacepeu »

Quand je réalise le cadeau, je reste sans voix perdu dans une voie qui ne me mène nulle part si ce n’est que l’instant présent reste figé. Parce que faut que je vous dise ; des cadeaux comme ça vous n’en recevez pas beaucoup dans votre vie et je suis bien certain qu’il y en a un grand nombre qui n’en toucheront jamais.

 Sans doute parce qu’Ellie avait posé un mouchoir en papier devant moi que par défit je me suis retenu de lâcher une larme, mais croyez qu’elle était prête à dévaler une joue et peut-être les deux. De toute façon, j’étais cloué !
Il n’y a pas de « merci » assez grand, assez chanté, écrit, dessiné ou tout ce qu’on peut suggérer pour toutes les personnes qui ont pensé, participé et réalisé ce que j’avais devant les yeux.

Commençons par le début, un coffret en bois gravé d’un emblème représentant Fantasmaginaire sur un côté, de l’autre l’arrière du Bouchtrou et au dessus, de métal, le coquin trou de serrure de mon avatar signant quelques uns de mes commentaires sur les blogs.





 La face ouverte de ce coffret fait main par Délie montrait le dos des reliures des cinq tomes de Fantasmaginaire représentant, accolés dans l’ordre, le dessins de Mikael dans le volet 4.



Comprenez-vous mesdames et messieurs l’émotion ?

Regardez bien ses photographies, oui regardez les bien, c’est plus que beau, non pas les photos mais ce qu’elles exposent, c’est ce que jamais je n’aurais rêvé dans les plus envolés de mes songes. Les cinq volumes de Fantasmaginaire avec les illustrations imprimés et reliés.







Saluer le travail accompli est justice, mais bien au delà de ça, c’est tout ce que peut représenter l’ensemble de ce merveilleux cadeau ; encore aujourd’hui, je ne sais quoi dire… Sinon que je suis heureux plusieurs fois parce qu’une fois ce n’est pas assez. Alors à Délie, Mister Agramant, Dame Iris, Ellie, Titi et chou, j’espère que vous entendez ce que je n’arrive pas à formuler parce que je n’arrive pas à trouver les bons mots si ce n’est qu’un « merci » un peu trop modeste au regard de cet extraordinaire cadeau.


vendredi 8 août 2014

LA CAVERNE 2






Par moi précédemment déjà instruit de l’existence de la caverne, je vous livre en ces lignes cette nouvelle escapade au pays des montagnes et des ours.

Cette fois je n’étais pas seul, une belle m’accompagnait. Pensez bien qu’il lui fallait un guide, car n’ayant jamais transitée dans ce territoire sauvage, la pauvrette se serait certainement égarée.

Pourtant, d’avoir déjà fait le chemin n’assure pas de retrouver facilement l’antre de l’ours. La caverne se mérite et avant d’y poser son sac il faut vaincre les brumes malicieuses et les entrelacs boisés qui vous en détournent.






Faut-il ajouter afin de prévenir tous prétendants ou prétendantes, que cette contrée est également habitée par une faune dont certains spécimens peuvent être dangereux.




Sans doute nous serions nous perdu, piètre guide que je suis, si Mira et Innocent 1er (allias Nananer ou Namer) ne nous avaient pas interceptés et conduit sur le bon sentier.


Certes ni la Belle ni moi n’étions arrivés les mains vides, présents liquides et solides furent déposés aux pieds du maître des lieux. Non qu’il est obligation, mais simplement le plaisir d’être bien accueillis et peut-être également adoucir notre sort promis.
Doutez-vous un seul instant que nous nous étions rendus à la caverne par hasard ?
Que celles et ceux, naïfs qu’ils sont, croyaient que nous y étions pour vendre le calendrier 2015, ne poursuivent pas cette lecture et ne posent point leur yeux candides sur les illustrations au risque d’être durablement traumatisés.

La Belle et moi avions entrepris ce périple pour délicieusement goûter au frisson de la fessée.
Personne ne peut savoir à l’avance si l’expérience sera couronnée de toutes les espérances rêvées, mais pour moi d’avoir séjourné plusieurs fois à la caverne, me rassurait que cette fois encore, nous en sortirions avec de délicieux souvenirs.

Maitre Ours pour la Belle, Mira pour moi et Innocent 1er dans le rôle du fourbe dénonciateur, délateur et provocateur. Ne donnez pas à ce dernier définitivement cette péjorative étiquette, c’est juste un rôle éphémère qu’il joue avec brio qui force l’admiration, mais jetant le manuscrit une fois les projecteurs éteints et le rideau baissé. Durant les nombreux  entractes le bonhomme est un joyeux ami et redoutablement efficace à la vaisselle.

La belle et moi nous étions choyés et aucune seconde de ce séjour ne fut perdue qu’elle soit ensoleillée de promenades, égayée d’apéro, régalée de plats cuisinés avec amour, jouée en société de jeux ou flambantes de fessées.






Je connaissais la Belle à la table d’une terrasse, en passagère de ma moto, en rigolade et discussion avec d’autres amis dans une soirée ou autour d’un repas, mais je n’avais jamais été frère de jeu avec elle. J’ignorais tout de ce qu’elle était dans la divine folie d’une fessée.


 Point de sorcellerie, comme un malicieux coup de baguette magique qui vous transporte ailleurs, mais pas un ailleurs virtuel, nous étions dans la vraie caverne et sous mes yeux le merveilleux spectacle d’une gamine espiègle dansante et chantante en dégustant le feu de la sanction. Rien de sur-joué, pas de simulacre, pas de geste de trop ni de voix forcée… La belle était naturellement dans sa peau de petite chipie adolescente me faisant totalement oublier ce qu’elle était autrement. Un tout éblouissant de beauté, discrètement parfumé d’érotisme, animée de frissons et dessinée d’un seul jet.
Se détourner m’aurait certainement plongé dans le néant.







Fabriqué de mes mains, un petit cadeau pour le maître de la caverne. J’ai vu, j’ai goûté, je n’en suis pas revenu.






Entre nous l’égoïsme n’est pas de mise.




Gourmands nous l’étions tous, plongeant sans retenu dans un panier rempli de bonnes choses enveloppé de notre joie de vivre.






La lassitude n’était pas au menu. Allumés de soleil, trempés de pluie, les orteils baignés de froid au courant d’un torrent, piégés d’une dictée, égaré sur le plateau d’un trivial poursuite, baladés dans les mystères du Cluedo, Promenés dans la cour médiévale et menacés d’un pilori, nous avons consommé ces quelques jours de bonheur sans penser qu’un matin un peu trop pressé d’arriver nous reconduirait, la Belle et moi au quai gris du départ.


Merci à Mira, la Belle, Ours et Namer pour ce grand moment.