Bonjour ou bonsoir.



MON PETIT PLACARD SECRET
. Depuis un bon moment j'avais envie de montrer mes petits dessins et montages imaginés depuis les plus profondes cases excitées et hallucinées de mon esprit. Fantasme avec ou sans "S", selon comme ça vient me titiller... La fessée et quelques de ses multiples satellites en sont les thèmes principaux.

J'espère que vous prendrez plaisir à parcourir ce blog tout en rappelant que celui-ci est STRICTEMENT INTERDIT AUX MINEURS !

Petits trucs



A droite j'ai placé une
TABLE DES
MATIÈRES, elle vous permet de choisir des thèmes à visiter selon vos préférences.


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jeudi 20 novembre 2014

DEBOIRE AVEC MODERATION (4)





Hopitalebonjourdudocteur (première partie)

1981, tout le monde ou presque a entendu parler de cette année. Si le changement de président de la république avait fait couler beaucoup d’encre, il n’en reste pas moins que pour tous les citoyens lambda de France, Dom-tom, Navare y compris l’Alsace et la Loraine, la vie se poursuivait sans que cette élection perturbe réellement l’ordre des choses. Donc pour moi comme pour les autres, le café du comptoir avait toujours le même goût, nos petites habitudes quotidiennes à jour et nos petites envies secrètes toujours au jardin. Bref on se fichait pas mal de qui portait la couronne.
A cette époque je jouais avec les maraichers, mais pas seulement car je ne me déplaçais chez les jumeaux qu’une fois par mois et parfois même moins. Mes désirs de me ré-jouir étaient forts et l’addiction ne faisait plus aucun doute, il me fallait une dose régulière de punitions sonnantes et très-bues-pas-chiantes.
Dans le cercle des fesseurs, des fesseurs amis des fesseurs, des amis fesseurs d’amis fesseurs des fesseurs, j’avais l’embarras du choix regrettant de temps en temps qu’il n’y ait pas de féminin, et même de féminin pluriel.
Parmi ce cercle pis trois quatorze sans cesse, il y avait un homme dans la soixantaine bien tassé que j’avais surnommé le gaucher, je vous laisse en deviner la raison (il y a une fessée à gagner). Notre jeu favori et pour tout dire l’unique, était que lui soit le père sévère et moi le fiston cancre, ce qui n’était pas pour ma pomme un rôle de composition, j’avais répété pendant toutes mes années de primaire (ce qui était bien suffisant c’est donc pour ça que j’ai évité le secondaire).
Un jeu tout simple qui consistait à lui présenter mon carnet de note et lui le contrôler. Je n’ai jamais su, ou surement jamais demandé, comment le Gaucher était en possession d’un bon paquet de carnets vierges tout à fait authentiques. Sans doute que je m’en fichais comme de mon premier zéro…
Ce qui était original, c’est que c’était à moi de remplir les carnets. Rien de bien fastidieux, il me suffisait de garnir les colonnes d’une fraction sur 10 et d’ajouter des commentaires pas vraiment élogieux. Je me forçais déjà à ce qu’ils engendrent l’hilarité et j’avais eut de bons exemples dans le passé avec les originaux de mes instututeurs(trices) ; du genre : «  Il se dépense beaucoup en récréation et prend son temps de pause en classe » ou «  Nous constatons une amélioration vers le bas, il n’aura plus beaucoup d’effort à fournir pour enfin toucher le fond. Bravo ! » et encore « Votre fils est champion aux osselets, dommage ça ne compte pas dans la moyenne. »
Les notes que j’écrivais étaient en fonction de mon humeur, mais dans tous les cas de figures, j’établissais bien un carnet de cancre et les meilleures notes inscrites ne dépassaient pas les 3/10. Je vous avouerais, que remplir le carnet me faisait bander.

Un après midi de l’année 1981, en tenue adéquate, je présentais mes notes au gaucher, pour l’occasion le papa,



Sa réaction avait le bruit et ensuite la puissance d’un réacteur en chef. Ça commençait par l’engueulade puis reprenant note par note la partition, il me secouait assez rudement, me tirait les cheveux et me balançait quelques claques bien pesées sur le gras des cuisses. Ensuite il lisait les commentaires et bien que parfois l’envie de rire le titillait (il me l’avait avoué) croyez qu’il se maîtrisait et de mémoire, je ne me souviens pas l’avoir vu esquisser le moindre sourire. Un vrai pro le gaucher !

Ça c’était le hors d’œuvre et le plat de résistance qui suivait (car le service était rapide) était annoncé par à peu près ça : « Je vais te foutre une correction que tu n’es pas près d’oublier. Tu vas finir par comprendre que l’école n’est pas une colonie de vacances ! »

Il plaçait la chaise, s’installait, me baissait le short et me flanquait une cuisante fessée par-dessus le slip. Une fois le fessier bien brûlant et piquant, il me relevait, allait chercher le carnet et prenait un commentaire au hasard, comme : « L’élève aura toutes ses chances d’embrasser une carrière militaire en tant que tireur d’élite, il possède déjà de très bonnes dispositions au tir de boulettes. » Bon ce n’était peut-être pas exactement les termes, mais de mémoire assez approchant de ce que je pouvais écrire, d’ailleurs ce n’était surement pas ce commentaire ce jour là, mais qu’importe.
Mon faux papa gaucher se foutait en rogne et m’hurlait dessus un petit moment avant de me baisser le slip, me rebasculer en travers de ses genoux et m’en remettre une gratinée tout en continuant à gronder.



Bien entendu que je dégustais parce que le bonhomme avait une main gauche redoutable et quand ça lui prenait, il me claquait avec son chausson à semelle de cuir. Souvent il devait énergiquement me replacer convenablement sur ses genoux en raison que je tentais de me soustraire à la dure fessée cul nu qui suivait de relativement peu la précédente. Il m’est arrivé de supplier, dans ce cas il arrêtait un petit moment, me faisait la morale d’une voix douce puis petit à petit augmentait le volume jusqu’à la colère et reprenait la fessée. Certes il était assez sévère et il aimait l’être, il ne m’avait pas pris au dépourvu, nous en avions discuté à notre première rencontre et j’étais tout à fait consentant qu’il joue le rôle d’un père austère et dur. A chaque fois que j’allais chez lui et que je lui présentais mon carnet, de penser à la correction que j’allais recevoir me mettait dans un fort état d’excitation.
L’excitation ne fait bien sûr pas tout, il faut l’entretenir et ça c’est le rôle du fesseur. Le gaucher n’était en la matière pas né de la dernière couvée, il adorait son personnage et le maîtrisait parfaitement. Sa voix qui me réprimandait n’avait pas de fausse note jusqu’à me faire oublier que j’avais un vrai père qui n’était pas lui. Il est très rare de tomber sur quelqu’un qui vous hypnotise à ce point vous faisant plonger dans une espèce de réalité punitive au point même d’y croire alors que ce n’est qu’un jeu. Il le sentait quand ça n’allait pas et avec tout son savoir et expérience, il faisait tout pour ranimer la flamme.
Pour la correction, il n’y avait pas de temps ou de préméditation des pauses, c’était selon comment je réagissais.

Il m’est arrivé de jouir sur son pantalon et c’est lui qui le premier, si ma mémoire est bonne, qui m’a fait comprendre que c’était une grande récompense pour un fesseur ; Lui aussi avait parfois la jouissance en me corrigeant, il ne s’en cachait pas quand le jeu était terminé et qu’après la douche il me pommadait le fessier, il rigolait en disant que je lui coutais cher en eau et en lessive.

Il arrivait qu’à la suite de la fessée cul nu, je sois encore très excité, bref que la punition ne soit pas suffisante et qu’à la vue de mon membre bien dressé, s’impose un supplément. Le gaucher me faisait mettre tout nu et sur une page vierge me faisait copier recto verso « je dois bien travailler en classe. » Un entracte nécessaire me promettant en surveillant la progression des lignes, qu’il allait encore m’en cuire ce qui n’était pas fait pour abaisser ma garde au garde-à-vous. Une fois les deux faces de la feuille écrites, il m’attrapait et m’allongeait le ventre sur un sofa ou un haut tabouret de bar en ayant pris soin de protéger d’une toile. Si c’était le sofa, il plaçait un gros coussin de velours sous mon ventre pour arrondir mon fessier. Que ce soit le tabouret ou le sofa, il m’attachait les pieds et les mains au meuble et m’administrait une bonne fessée à coup de règle plate. Je peux vous assurer que ce genre d’instrument ça claque méchant et si parfois j’en jouissais, il était plus fréquent que je supplie mon bourreau, mais j’aimais ça. Petite précision, cette règle plate, le gaucher me l’a offert lorsqu’il a déménagé dans le sud pour vivre sa retraite au soleil. J’en suis toujours possesseur aujourd’hui.




Ce jour de 1981, la punition n’avait pas été au delà de la fessée manuelle cul nu.


Mais pourquoi donc je vous cite précisément cet après midi de 1981. Et bien vous le saurez dans la deuxième partie qui suit. Poil au Z….

DEBOIRE AVEC MODERATION (4)





Hopitalebonjourdudocteur (deuxième partie)

Sortant de chez le gaucher, je posais délicatement mes fesses sensibles sur la selle de ma moto et me dirigeais vers la capitale afin de récupérer un accessoire chez un concessionnaire. Passé le pont de Sèvres j’empruntais la grande avenue qui mène à la porte de Saint Cloud.
Mais pourquoi une gamine traversa en courant alors que le feu était au vert ? Tiens c’est une question que je ne lui ai pas posée. Bref me voilà avec en ligne de mire un petit corps affolé et de chaque côté de la chaussée des piétons qui hurlent. Pas beaucoup de choix, soit je fais un strike dans les gens qui attendent sur le terre plein central, soit je shoote la môme, soit je prends place dans la poussette jouet qu’elle pousse. (Ben oui une poussette comme son nom l’indique ça se pousse). Tant pis pour la poupée, pas le temps de peser le pour ou contre, ça va trop vite et en pas plus d’une seconde la roue avant embarque le petit véhicule à traction humaine.
Tout aurait été pour le mieux si cette foutue poussette n’était pas restée coincée privant la roue avant de rotation et envoyant la bécane et moi au tapis qui était moins vert que le feu.
Me voilà donc en vrac sur l’asphalte, mais conscient, vu la faible allure à laquelle je suis tombé, que je n’avais rien de cassé, tout juste quelques éraflures aux genoux et un jeans à raccommoder. J’allais me relever quand une horde de gens m’entoure en me signifiant de ne pas bouger que les secours vont arriver. Parmi tous ces braves, y’en a quand même qui bavent en vouant tous ces fous de motards au bûcher. Perso je me fiche bien de ces connards et sollicite une charmante fliquette qui se penche sur moi, d'avoir des nouvelles de la gamine. «  Elle n’a rien » me rassure-t-elle. Parfait alors maintenant on me fait un peu de place et on me laisse ramasser ma machine, regarder les dégâts et ensuite faire un constat, du moins c’est ce que j’envisageais.
«  Nous avons appellé police secours » m’annonce un barman venu sur les lieux et donc coupable d’un abandon de poste. J’ai beau dire que ça va bien, il faut absolument qu’on me fasse croire que ça va mal. Quelques minutes plus tard voilà le fourgon toutes sirènes hurlantes, suivit des pompiers. Une civière rien que pour moi et une autre pour la gamine alors que son seul chagrin était de constater que sa poussette était transformé compression de César et ne roulerait plus. Mine de rien j’avais inventé les transformers et quelqu’un ma piqué l’idée.



Me voila donc embarqué dans le fourgon de la police, direction l’hosto. Durant le court voyage un policier me pose des questions en remplissant un procès verbal et m’indiquant qu’une fonctionnaire de police témoin à déclaré ma non responsabilité dans cet accident. C’est plutôt bien me direz-vous, d’accord mais moi j’avais bien d’autres inquiétudes et sitôt arrivé aux urgences, je m’égosillais d’expliquer à deux infirmières que je me portais même mieux qu’avant l’accident.
Autant pisser dans un violon qui d’ailleurs aurait pu être ma destination, allez savoir avec la police…
Je me retrouve allongé sur une table d’auscultation. Un gars arrive et me retire mon casque avec délicatesse en me demandant si je n’ai pas mal derrière la tête, si je n’ai pas la vue troublée, des nausées etc. Un remake du malade imaginaire, mais sans la saignée, on n’en n’est plus là quand même. Vu que je n’ai mal nulle part et que le toubib dit ne pas m’envoyer à la radio car il pense comme moi, je souffle de soulagement et me vois déjà franchir les portes de l’établissement dans le sens inverse.
Zélé le médecin, pour être certain et n’avoir aucun regret, il me demande de me déshabiller pour contrôler et palper mes articulations. Là je suis mal ! C’est sûr je devais être un peu livide, mais bon, je ruse. Je retire le blouson, la chemise, le maillot et présente mes bras et mon torse. Le toubib me plie les coudes un peu dans tous les sens et me demande ce que je ressens. Ensuite il me tâte les côtes et me pose la même question. Jusque là tout va bien, mais ça se gâte quand il me demande de retirer mes bottes et mon jeans car lui et l’infirmière avaient remarqué la petite auréole rougeâtre qui marquait le genou râpé du vêtement.
Vous pouvez toujours dire que même pas mal, que c’est juste une égratignure de rien du tout, la médecine est sourde et surtout curieuse de voir par ses propres yeux alors que les miens ne sont pas plus sales.
Je ne me souviens plus de tout ce qui m’est passé par la tête, mais je ne doute pas de choses les plus absurdes du genre : je saute à travers la fenêtre comme Luky Luke, Je crie au viol, Je dis que j’ai la syphilis, Je dis que de baisser sa culotte devant des étrangers c’est impoli ou je demande un avocat. En attendant et vulgairement parlant, je suis dans la merde et l’infirmière prépare déjà de quoi désinfecter mon bobo.
Au fond de l’impasse, je ne pouvais rien faire d’autre que d’obtempérer, j’ai donc ôté mes bottes et timidement baisser mon pantalon que le toubib à fini d’enlever en le jetant au dessous de la table. Mon visage me piquait et je me collais dos au simili cuir. Le médecin a regardé l’écorchage et fait signe à l’infirmière de s’en occuper. Pendant ce temps il avait enlevé courageusement mes chaussettes et tripatouillait mes chevilles.
Un beau pansement qu’elle m’avait fait la dame que j’ai certainement remercié d’un sourire crispé.

« Vous n’avez pas mal au dos, retournez-vous ! » M’a demandé le toubib.

Je crois qu’à ce moment là j’en aurais chialé. J’étais foutu, mort, deux fois trois fois et enterré autant ; Justement c’était l’année des roses, ça change des chrysanthèmes.
Ben oui que je me suis retourné, vous auriez fait quoi à ma place ? Pourquoi n’avais-je pas mis un caleçon tiens ?
Evidement qu’un slip ça ne couvre pas toutes les fesses, évidement que la trempe que j’avais reçu il y a une heure ou un peu plus avait imprimée des marques très explicites surtout que le gaucher avait la main lourde.
J’avais le nez enfoncé dans le revêtement de la table et les yeux fermés. Derrière moi ce fut le silence pendant quelques secondes, puis le toubib s‘est adressé à l’infirmière. Je l’entends encore comme si c’était hier.

«  Alors ça, ce n’est pas causé par la chute de moto. » A-t-il dit d’un ton persifleur.




Je ne peux vous décrire ce que je ressentais ; l’anéantissement, la mortification, un grand trou, une explosion interne de tous mes neurones et bien pire encore.
Une serpillère sur cette table d’auscultation aurait surement été plus digne que moi.
Encore heureux qu’il n’a pas posé de question sur le sujet parce que je crois que pour moi c’était l’arrêt cardiaque.

Le toubib m’a plié les jambes, a pressé sur mon bassin, a tâté mes cervicales et a annoncé que c’était bon. L’infirmière m’a dit de me rhabiller et d’attendre en salle ma feuille d’hospitalisation.
J’étais pitoyable et quand je suis sorti de cette minuscule pièce en faisant un simple signe à l’infirmière parce que je ne me sentais plus de parler, elle m’a gratifié d’un petit sourire.

Beaucoup plus tard, racontant l’anecdote au gaucher et à certains partenaires, j’entendais souvent dire que les médecins et les infirmières en voyaient de toutes les couleurs et que les marques d’une bonne fessée devaient être relativement minimes, voir banales par rapport aux restes. C’est sans doute vrai, mais c’est facile de parler quand on n’est pas dans la peau du gars qui est sur la table d’auscultation.


lundi 3 novembre 2014

moment tané



Juste quelques petits mots chuchotés.
A peine profanes surtout subtiles.
Comme un jet de dés lancé.
A l’oreille le propos devient utile.

La belle ne fut point ignorante.
Sur l’espiègle elle avait misé.
Certaine d’en avoir la rente.
Certaine qu’il n’eut point résisté.

A lui d’interpréter en faveur.
La moindre syllabe, la moindre lettre.
Répéter une vérité en menteur.
Afin d’interpeller le maître.



Il souhaite, inévitable attention.
Que la belle en soit débitrice.
Le vil enfante la suspicion.
Possédé qu’il est par le vice.

Il désire le rouge à la croupe.
Qu’elle chante, qu’elle danse.
Il est ivre d’en boire la coupe.
Qu’elle subisse la sentence.



Mais n’étaient-ils pas déjà complices.
Bien avant que le verbe fut.
Et déjà la belle troussée en lice.

Ni elle ni personne ne seront déçus.